Depuis quelque temps, on constate un renforcement des contrôles fiscaux. Les sujets qui « fâchent » sont notamment la déduction de frais mixtes, les commissions secrètes, les nouveaux avantages de toute nature, la preuve d’une activité ou d’une présence effective au Luxembourg, les sociétés de management, les structures usufruit, etc. Ayant eu souvent l’opportunité d’assister divers contribuables lors de contrôles fiscaux, je voudrais suggérer quelques conseils concrets, fruits d’une certaine expérience. Tout d’abord, rappelons qu’un contrôle fiscal n’a rien de dramatique mais est un évènement normal dans la vie de l’entreprise. Lors du contrôle, restez courtois en toutes circonstances car des propos excessifs empêchent souvent la possibilité d’un accord qui reste souvent la meilleure solution. Si vous craignez de vous crisper, reposez-vous sur votre conseil fiscal ou votre expert-comptable. Il est aussi souvent utile de présenter en quelques minutes votre entreprise ou votre activité : une meilleure compréhension du secteur dans lequel vous opérez permet parfois d’éclairer le contrôleur et lui faire admettre des charges que, par ignorance ou par instinct, il avait rejetées. Répondez aux questions de manière précise et courte sans raconter des éléments de votre vie qui pourraient ne pas laisser indifférent un inspecteur aux aguets. Ne niez pas l’évidence, car elle cela vous déforcera pour le reste : le contrôleur n’aura que peu de considération pour des arguments pertinents à propos d’un grief précis si vous défendez, par ailleurs, une thèse insensée sur un autre point. Lâcher prise sur certains éléments vous permet de faire preuve de plus de fermeté sur d’autres éléments. N’oubliez pas aussi de rappeler au contrôleur qu’il est tenu par les principes de bonne administration qui requièrent que, si une dépense ou un revenu a été examiné et validé par un précédent contrôleur, il doit en tenir compte (sauf si des circonstances nouvelles ou non communiquées préalablement sont apparues depuis lors). Si le contrôle est précédé d’une demande d’informations sur des éléments précis, constituez un dossier de pièces complet structuré pour chacun des points retenus par le contrôleur. Une présentation soignée et un travail « prémâché » (sans être exagérément détaillé) plaidera toujours en votre faveur. Et surtout ne signez pas un accord trop vite sans en référer à votre conseil. Les conséquences pourraient en être désastreuses.
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21 avril 2020
DROITS D’AUTEUR : LA NOTION ORIGINALITÉ D’UNE BASE DE DONNÉES
« De la plus humble à la plus haute, la création porte témoignage d’un créateur.» André SUAREZ, Voyage du Condottiere (1932) Dans un précédent article publié sur ce site, nous avions résumé les critères d’appréciation de la notion d’originalité à propos … Continuer la lecture
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14 juillet 2019
NOUVEL OUVRAGE DE PF COPPENS
Ce 8 juillet 2019 sort mon nouvel ouvrage consacré aux mesures fiscales favorables aux PME et aux incitants fiscaux liés à l’innovation ! Descriptif et lien pour le commander : http://www.oeccbb.be/publications/details/71 Liste des questions traitées dans l’ouvrage Partie 1 : les … Continuer la lecture
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12 mai 2019
FISCALITÉ DES DROITS D’AUTEUR : QUELS PRINCIPES RESPECTER EN 2019 ?
Nous avons analysé avec attention les plus récentes décisions anticipées favorables rendues en matière de droits d’auteur. Comme chacun sait, la prudence est de mise dès lors qu’il s’agit de se lancer dans une optimalisation basée sur le régime fiscal … Continuer la lecture